Mi-décembre, face aux nombreux salariés du BTP obligés de manger dans le froid ou sous la pluie, le gouvernement avait autorisé les préfets à permettre l’ouverture des salles communales afin qu’ils disposent d’un endroit au chaud et au sec pour prendre leur repas de midi. Un premier pas qui n’a pas permis cependant de remplacer les restaurants qui, contrairement aux salles communales préparent les repas et sont équipés pour cela. Beaucoup de salariés continuaient à déjeuner dans des conditions très pénibles et néfastes à la qualité de leur travail.
Les restaurants peuvent ré-ouvrir pour les salariés du BTP
Depuis mi-janvier, sous la pression des organisations professionnelles, une nouvelle dérogation prévoit la ré-ouverture des restaurants qui le souhaitent et en ont la capacité, pour les salariés du BTP exclusivement. Une aubaine qui ne peut que satisfaire restaurateurs et salariés, les premiers étant à l’arrêt quasi-total depuis novembre, les seconds déjeunant dans des conditions aussi pénibles qu’invalidantes en termes de productivité. Les restaurants peuvent désormais les accueillir sur simple présentation de leur carte professionnelle, après avoir signé une convention de service de restauration collective provisoire avec leur entreprise, convention établie avec l’accord du Préfet. Bien entendu le respect d’un protocole sanitaire strict devra être observé par les restaurateurs et les clients dans le cadre de cette dérogation. La FBTP Pyrénées-Atlantiques avait ouvert la voie pour promouvoir ce dispositif, avec notamment la mise en ligne sur son site, d’une carte interactive de plus de cinquante restaurants ouverts pour les compagnons du BTP du département.
Le dispositif d’aide aux restaurateurs pleinement maintenu
Bonne nouvelle également, les restaurants qui souhaitent reprendre partiellement leur activité dans le cadre de cette dérogation, restent pleinement éligibles aux aides prévues par l’état, précisées juste avant le second confinement et toujours valables à ce jour. Notamment le chômage partiel et le Fonds de Solidarité, sans exclusion du chiffre d’affaires réalisé au titre de cette dérogation. Ce maintien des aides à taux plein, a été confirmé en début de semaine par Agnès Pannier-Runacher, ministre chargée de l'Industrie, en lien avec Alain Griset, ministre chargé des Petites et Moyennes Entreprises. A la grande satisfaction de la FFB et de la FNTP, à l’origine des actions menées pour permettre aux compagnons du BTP, de pourvoir (enfin) déjeuner au resto, au chaud et au sec.