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António Guterres, Secrétaire général de l’ONU présentait la semaine dernière le dernier rapport du GIEC : « Près de la moitié de l’humanité vit dans une zone de danger, actuellement [...] Les pays du G20 doivent montrer la voie, sinon l’humanité paiera un prix encore plus tragique [...] Chaque fraction de degré compte. Chaque voix peut changer la donne. Et chaque seconde compte » alerte t'il.

António Guterres, Secrétaire général de l’ONU présentait la semaine dernière le dernier rapport du GIEC : « Près de la moitié de l’humanité vit dans une zone de danger, actuellement [...] Les pays du G20 doivent montrer la voie, sinon l’humanité paiera un prix encore plus tragique [...] Chaque fraction de degré compte. Chaque voix peut changer la donne. Et chaque seconde compte » alerte t'il.  

« J’ai vu de nombreux rapports scientifiques dans ma vie, mais rien de comparable à celui-ci. Le rapport du GIEC publié aujourd’hui est un recueil de la souffrance humaine et une accusation accablante envers l’échec des dirigeants dans la lutte contre le changement climatique » .

https://www.youtube.com/watch?v=3lH4ltHMO48

« A l’aide de nombreux faits, ce rapport révèle comment les populations et la planète sont mises à mal par le changement climatique. Près de la moitié de l’humanité vit dans une zone de danger, actuellement. De nombreux écosystèmes ont déjà atteint un point de non-retour. Une pollution carbone débridée pousse inexorablement les populations les plus vulnérables vers la destruction. Les faits sont là et ils sont indéniables. Cette abdication des dirigeants est criminelle. Les coupables sont les plus gros pollueurs du monde, qui mettent le feu à la seule maison que nous ayons ».

« Nous devons atteindre notre objectif de limiter à 1,5°C le réchauffement global de la planète. Pour cela, la science nous le dit clairement : nous devrons réduire les émissions mondiales de 45% d’ici à 2030 et parvenir à zéro émission nette d’ici à 2050 ».

« Mais si l’on s’en tient aux engagements actuels, ces émissions devraient augmenter de près de 14% au cours de cette décennie. Ce serait une catastrophe. Toute chance de maintenir l’objectif de 1.5°C serait anéantie. Les pays du G20 doivent montrer la voie, sinon l’humanité paiera un prix encore plus tragique ».

« Je sais que partout, les populations sont inquiètes et en colère. Je le suis aussi. Le moment est venu de transformer cette rage en actes. Chaque fraction de degré compte. Chaque voix peut changer la donne. Et chaque seconde compte » .  

António Guterres, Secrétaire général de l’ONU