© kalyanby / 123RF
Il a fait jusqu’à 38°C ce week-end, et tout le monde n’a parlé que de ça, à commencer par nos confrères de la presse généraliste. Technic’baie aussi, nous direz-vous, au regard de nos posts LikedIn.

Effectivement. Sauf qu’à Technic’baie, nous en parlons toute l’année. Nous alertons sur ces températures toujours plus hautes, plus précoces et plus fréquentes qui ne sont plus, hélas, des exceptions. Et nous apportons des solutions concrètes pour minimiser l’impact de ces fortes chaleurs, le plus passivement possible, que ce soit dans les logements, les lieux de travail ou les écoles.

Pour être honnête, nous n’apportons pas de solution, nous informons sur ces solutions. Car nous ne sommes que le relai des industriels, des réseaux d’installation, des artisans et des organisations professionnelles qui développent, innovent, conseillent, mettent en œuvre et portent les protections solaires, premier rempart contre la surchauffe des bâtiments.

Comme les médecins enjoignent tout un à chacun de protéger sa peau par beau temps, le rôle de la filière est de faire comprendre que les stores, les BSO, les persiennes ou encore les volets protègent les bâtiments. Que pas une fenêtre susceptible de recevoir les rayons du soleil ne devrait être oubliée. Que les voiles d’ombrages et les pergolas permettent de profiter de l’extérieur en toute sérénité.

Il ne s’agit plus désormais de palier la prochaine canicule. Il faut adapter le bâti à cette nouvelle norme.

En 2024, lors de la journée métier du Groupement Actibaie, François Gemenne* indiquait que « depuis 2014, il y a chaque année sur les chaînes d’infos en continu des alertes exceptionnelles expliquant que le record de l’année précédente a été battu… On ne peut plus considérer chaque record de température comme un phénomène exceptionnel. Il faut intégrer que nous sommes face à un problème structurel. Ce n’est pas une crise. On fait croire aux gens que c’est certes difficile mais que cela reviendra à la normale. Mais la norme n’est plus celle que nous connaissions au XXe siècle. »

D’où l’importance des solutions et de l’adaptation. Il ne s’agit plus désormais de palier la prochaine canicule. Il faut adapter le bâti à cette nouvelle norme.

*Politologue et chercheur belge, enseignant vacataire à l’Institut d’études politiques de Paris et directeur de l’Observatoire Hugo dédié aux migrations environnementales à l’Université de Liège, en Belgique