Driss Samri, directeur Santé-Confort au CSTB, Benoît Vallet, directeur général de l’Anses, Etienne Crépon, président du CSTB et Éric Vial, directeur de l’évaluation des risques de l’Anses.
L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) ont annoncé la création de l’Observatoire de la qualité des environnements intérieurs (OQEI). L’objectif : promouvoir la santé et le bien-être des occupants des bâtiments.
L’OQEI succède à l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur, s’ouvrant à toutes les thématiques influant sur le confort et la santé des occupants : qualité de l’air, poussières, bruit, lumière naturelle et artificielle, champs électromagnétiques, confort thermique.
L’Observatoire s’appuie sur un réseau de partenaires scientifiques et opérationnels pour collecter, assembler et produire des données et connaissances à partir de bases ou d’études existantes ou à travers la mise en place de campagnes nationales de mesures spécifiques. Les travaux sont voués à être diffusés auprès de la communauté scientifique, des pouvoirs publics, des collectivités, des professionnels et citoyens.
Quatre axes de travail ont déjà été engagés par l’Observatoire :
- Mise en place d’un centre de ressources scientifiques (avec, entre autres, la publication des données et enseignements des campagnes nationales logement).
- Identification des campagnes prioritaires sur la qualité des environnements intérieurs (et plus particulièrement sur leur déploiement annuel).
- Exploitation des données issues des campagnes précédentes.
- Réalisation d’une campagne de mesures de la qualité de l’air intérieur dédiée à une thématique spécifique.
L’OQEI est le fruit d’une convention co-signée par l’Anses et le CSTB avec les ministères de l’Écologie, de la Santé et du Travail et l’Ademe.
« En élargissant le champ d'action de l’Observatoire, jusqu’ici limité à la qualité de l'air, aux autres facteurs de risques sanitaires essentiels, nous nous donnons les moyens de mieux comprendre leur impact global réel sur la santé et d’enrichir notre connaissance de l’exposome, à savoir la combinaison de toutes les expositions d’un individu tout au long de sa vie, au bénéfice d’une meilleure protection de la santé de nos concitoyens », a précisé Benoît Vallet, directeur général de l’Anses.