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D’ici à 2050, la protection solaire automatisée peut réduire de 60% la consommation d’énergie des bâtiments et de 14,6 milliards d’euros par an, l’investissement nécessaire au refroidissement des locaux; tout en évitant jusqu’à 100 millions de tonnes d’émissions de gaz à effets de serre. C’est ce qu'indique le bureau d'études Guidehouse dans une étude publiée début novembre, et sur laquelle s’appuie ES-SO (European Solar Shading Organisation) pour exhorter la Commission européenne à prendre en compte la protection solaire automatisée dans la refonte de la DPEB.

3 recommandations envoyées à la Commission européenne

Dans un document de référence envoyé en décembre aux instances décisionnelles de Bruxelles, ES-SO fait 3 recommandations pour éviter le statu-quo qui consisterait à n’apporter « aucun changement dans l’intégration des dispositifs de protection solaire entre 2020 et 2050 », ce qui conduirait à un besoin de climatisation pour 45 % des bâtiments européens, autant dire un désastre pour l'objectif de décarbonation des bâtiments en Europe.

ES-SO recommande que la DPEB rende obligatoire la protection solaire (avant d’envisager une climatisation active), qu’elle l’inclut dans les systèmes techniques de construction dans son Article 2.3 (au même titre que les systèmes de chauffage et climatisation) et enfin que son Article 8 reconnaisse la protection solaire automatisée comme un système obligatoire d’automatisation et de contrôle des bâtiments. Affaire à suivre...