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Zoom sur le nouvel outil du Groupement Actibaie, élaboré pour estimer les économies d’énergie réalisées grâce aux protections solaires et comprendre l’apport de confort qu’elles procurent.

Le Groupement Actibaie présente son « Calculateur d’économies d’énergie des protections solaires » baptisé Caleepso, un outil de de simulation des gains énergétiques dans un local donné. Destiné aux installateurs et aux professionnels au contact du client final, il est voué à estimer les économies d’énergie réalisées grâce aux volets et/ ou aux stores mais aussi simuler les gains de confort et les économies de carbone. L’outil se base sur des simulations thermiques dynamiques réalisées via l’outil Pleiades+Comfie, permettant de simuler le comportement thermique et lumineux d’un bâti[1]ment. Les calculs sont effectués sur une année entière tandis que les températures relevées en tout point du local évoluent en fonction de l’interaction dynamique des conditions extérieures (températures extérieures, ensoleillement, température du ciel) et des systèmes de contrôles actifs (chauffage, climatisation, éclairage et position de la protection solaire).

Quatre critères de simulation

De base, le local simulé correspond à la pièce de séjour d’un logement en mitoyenneté sur l’ensemble des façades, la façade vitrée étant la seule à être en contact avec l’extérieur. La simulation est ensuite réalisée suivant quatre critères :

  • L’orientation. Sept orientations ont été définies afin de prendre en compte l’exact niveau d’ensoleillement. À noter qu’étant la moins exposée au soleil, la façade nord n’est pas simulée, les gains énergétiques réalisables avec des protections solaires étant minimes.
  • Le type de vitrage. Les deux vitrages les plus présents dans le résidentiel aujourd’hui ont été pris en compte pour l’étude. Soit le vitrage C selon l’EN 14501, double vitrage 4/16/4 standard. Soit le vitrage B selon l’EN 14501 double vitrage 4/12/4, c’est-à-dire la première génération de double vitrage, typique des années 1975-1990. Cet élément est déterminant puisque l’épaisseur entre les deux verres et la présence de gaz comme l’oxygène ou l’argon améliorent la performance thermique des vitrages.
  • Les zones climatiques. L’étude porte sur huit stations météos françaises déterminées afin d’être en adéquation avec les huit zones climatiques définies dans la RE 2020 (voir tableau).

Les huit stations météo ont été définies en fonction des huit zones climatiques au sens de la RE 2020.

  • Les protection solaires. Le choix porte d’abord sur le produit en lui-même (brise soleil orientable extérieur, volet roulant ou bat[1]tant extérieur, store textile extérieur et store textile intérieur). Il faut ensuite renseigner les coloris des équipements, ceux-ci étant associés à des facteurs solaires des produits, classés du plus au moins efficaces du point de vue thermique. Enfin, le mode de gestion de la protection solaire est demandé, manuelle/ motorisée ou automatique, sachant que le premier nécessite une action de l’utilisateur (treuil, chainette, sangle, télécommande ou interrupteur) alors que le deuxième est piloté par un système domotique. Le simulateur rappelle que les protections placées à l’extérieur sont plus efficaces, permettant de mieux isoler la paroi vitrée et de réduire davantage la surchauffe en été.

Projection à 2040

À l’issue de la simulation, le logiciel s’appuie sur des algorithmes de calcul de la thermique du bâtiment afin d’exprimer quatre résultats :

  • L’énergie économisée (en kWh) avec une protection solaire par rapport à une situation de référence sans protection solaire.
  • Les émissions de gaz à effet de serre évitées calculées en fonction de l’énergie économisée.
  • Le niveau d’inconfort thermique (en HD) calculé dans le logement. Il s’agit là du nouvel indicateur utilisé dans la RE 2020 correspondant au nombre de degrés-heures au-dessus d’une température de confort fixée à 28 °C le jour et 26 °C la nuit.
  • La température opérative maximale enregistrée dans le local équipé de la protection solaire.

 

Résultat d’une simulation, ici avec le scénario 1 prenant en compte le climat actuel.

L’outil propose ainsi deux scénarii détaillés (bilan été + hiver, confort d’été et confort d’hiver). Le premier, basé sur le climat moyen enregistré par Météo France lors des 10 dernières années (2009-2019), correspond au climat actuel. Le second est une projection à 2040.L’outil propose par la suite de télécharger en PDF les résultats et de les partager. À noter que les informations affichées correspondent à des simulations répondant à des hypothèses fixées. Elles donnent donc des indications sur les économies d’énergies potentiellement réalisables mais ne peuvent pas être utilisées pour une étude thermique réglementaire. L’outil propose par la suite de télécharger en PDF les résultats et de les partager.

À noter que les informations affichées correspondent à des simulations répondant à des hypothèses fixées. Elles donnent donc des indications sur les économies d’énergies potentiellement réalisables mais ne peuvent pas être utilisées pour une étude thermique réglementaire.