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L’ouvrage, intitulé « Confort d’été – les solutions sobres pour le logement et les locaux professionnels », propose des équipements accessibles, économes en énergie et facilement déployables non seulement pour limiter les surchauffes mais aussi pour éviter un recours déraisonné à la climatisation.
Il rappelle notamment que les protections solaires extérieures permettent de réduire la température intérieure jusqu’à 5°C, et 7°C si elles sont automatisées. Désormais, des solutions comme les screens sont par ailleurs développées afin de se protéger du soleil tout en bénéficiant de la lumière naturelle du jour.
Ces solutions sont à conjuguer avec une ventilation naturelle optimisée qui abaisse la température et améliore la qualité de l’air, des brasseurs d’air plafonniers qui réduisent la température ressentie jusqu'à 4°C, et ce pour une consommation très faible, et un pilotage de la climatisation par pièce.
Selon Ignies, 9 logements sur 10 ne sont pas adaptés aux fortes chaleurs selon le DPE
L’« État des lieux de l’exposition du parc résidentiel français aux fortes chaleurs à horizon 2030 et 2050 » publié par Pouget Consultant IGNES en mai 2023 indique que d’ici 2030, 21 millions de logements seront exposés à plus de 20 jours de vague de chaleur chaque été. Des chiffres qui poussent le Groupement Actibaie, IGNES* et l’AFPVP** à alerter sur le risque d’une mauvaise adaptation du bâti, comme l’achat massif de climatiseurs mobiles, peu efficaces et très énergivores.
« La lutte contre la chaleur ne peut plus se limiter à la production de froid. Que ce soit dans les locaux professionnels ou dans les logements, il faut agir à la source, en équipant le bâti de solutions passives, efficaces et immédiatement mobilisables », souligne Hervé Lamy, Délégué général du Groupement Actibaie.
*Alliance des industriels proposant des solutions électriques et numériques pour le bâtiment
**Association Française des Professionnels des Ventilateurs de Plafond.
Le décret du 27 mai 2025 relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à la chaleur, traduction du Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC), renforce les obligations des employeurs en matière de protection thermique. Cela marque une étape importante dans la reconnaissance du rôle du bâtiment face aux vagues de chaleur. « Cette évolution s’inscrit dans un contexte d’urgence climatique où l’adaptation du bâti devient une condition essentielle de résilience, à la fois sanitaire et sociale », déclare conjointement Le Groupement Actibaie, IGNES et l’AFPVP.
