
La ministre y a exposé les axes stratégiques de son ministère pour la fin de l’année 2025 ainsi que les premières orientations en vue de l’élaboration du projet de loi de finances pour 2026.

Des propos évidemment salués par le Groupement Actibaie, qui ne cesse d’alerter sur le sujet depuis de nombreuses années. « Face aux vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses, le confort d’été est devenu un enjeu central. Les mesures annoncées répondent à une urgence environnementale et sanitaire. La filière est prête à y contribuer », a déclaré Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie. Ce dernier rappelle que plusieurs dispositions du troisième PNACC suivent les recommandations du Groupement :
- - Améliorer la connaissance de la performance du parc de bâtiments. « Collecter des données, issues de campagnes de mesures ou de simulations, permettra d’améliorer la connaissance de la situation actuelle et d’anticiper les modifications à̀ venir liées aux évolutions du climat afin d’adapter en conséquence les politiques publiques. »
- - Rénover les logements pour les adapter au changement climatique. Cela passera par le recours à indicateur plus fiable que le DPE, applicable en métropole comme en Outre-mer, l’intégration du confort d’été dans la définition des rénovations performantes soutenues par les aides publiques, la montée en compétences des accompagnateurs France Rénov’, la sensibilisation des professionnels du BTP, l’accompagnement des copropriétés et la prise en compte du confort thermique dans les zones patrimoniales.
- - Améliorer l’adaptation au changement climatique des logements neufs. Le Groupement souligne que « la RE2020 doit être étendue progressivement aux autres bâtiments, en commençant par les bâtiments tertiaires spécifiques (crèches, écoles, commerces, établissements de santé, etc.), avec un niveau d’exigence renforcé pour ceux accueillant des publics sensibles aux fortes chaleurs ».
- - Sensibiliser le grand public et les professionnels à la nécessité d’adapter les logements au climat futur et promouvoir les bons gestes face aux vagues de chaleur. Cela implique la diffusion de guides pratiques (notamment dédié à l’auto-rénovation), la valorisation des solutions passives (protections solaires, végétalisation, matériaux biosourcés), des actions spécifiques pour les habitants les plus exposés, la mise en œuvre de partenariats avec les enseignes de bricolage ou encore une meilleure information sur la réglementation interdisant le fonctionnement des climatiseurs sous 26 °C.