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Les marchés des stores, volets, portes et portails a totalisé un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros en 2022.

C’est ce qu’il ressort de l’étude de marché dans laquelle le Groupement Actibaie fait le bilan des filières stores, volets, portes automatiques piétonnes, portes industrielles et garage et portails qui ont tous vu leur chiffre d’affaires augmenter, à l’exception des stores intérieurs. Une forte évolution à mettre sur le compte de l’intégration des prix des matières premières et de l’énergie plus que sur les volumes, qui se stabilisent après deux années très intenses suite à la crise sanitaire.

La plus forte augmentation concerne le marché des stores (CA 2022 663 M€, + 7 % / 2021) et des volets (CA 2022 170 M€, + 12 % / 2021), qui a profité de l’après-Covid, marqué une augmentation des travaux par les ménages et l’épargne accumulée durant cette période.

 

Et si les stores intérieurs (l’étude ne comptabilise que ceux sur-mesure) sont les seuls à être sur une tendance baissière (CA 2022 120 M€, -1 % par rapport à 2021), cela est dû à la forte dépendance de ce secteur aux marchés de bureau qui a connu une crise ces dernières années.

 

S’agissant des portes automatiques piétonnes, la hausse mesurée de ces dernières années
(CA 2022 120 M€, +11% par rapport à 2021) est notamment à attribuer à la réglementation sur l’accessibilité des bâtiments.

 

Quant au marché des portes de garage et portails, on note une progression (CA 2022 430 M€, +14% par rapport à 2021) – et une stabilisation – sur le résidentiel tandis que le secteur industriel, avec les portes sectionnelles et rapides, a été porté par le développement de sites logistiques.

 

Cette belle embellie est néanmoins à prendre avec des pincettes, tant les crises de coût de l’énergie et des matières premières menacent la pérennité des entreprises. Yannick Michon, président du Groupement Actibaie, précise que c’est notamment le cas « chez les petites et moyennes entreprises, qui doivent faire face à l’envolée des prix de l’acier, de l’aluminium et des composants électroniques », rappelant que, « contrairement aux grandes entreprises qui ont la trésorerie, les TPE/PME subissent de plein fouet les fluctuations du marché. » Sans oublier qu’elle doivent désormais rembourser les prêt garantis par l’État durant la crise sanitaire.

Source graphique MSI et Xerfi Specifics